Photographe animalier de renommée internationale, Vincent Munier brave les éléments pour immortaliser des espèces d’exception. Il expose à Morges.
La passion. A force d’user ce terme il en devient parfois vide de sens. Mais, Vincent Munier, photographe animalier à l’aura internationale, lui redonne ses lettres de noblesse. Parce qu’il en faut de la passion pour partir en Antarctique, en Arctique ou en Sibérie, seul durant plusieurs semaines, afin de photographier le loup blanc, l’ours polaire ou le manchot empereur.
Poète des pays du froid, Vincent Munier compose avec les nuances de blanc, de gris et de noir que lui offre cette nature qu’il va chercher loin, très loin. Des Vosges où son père naturaliste lui a transmis le goût du grand air et du froid, il part en Scandinavie, puis en Sibérie avant de s’attaquer aux plaines encore plus arides de l’Arctique et de l’Antarctique. «J’ai toujours été un grand fan de la neige et des pays froids, explique-t-il dans la chaleur de la galerie Midnight Sun à Morges. La neige et le blanc effacent le superflu, j’aime cet environnement épuré avec uniquement quelques notes de l’animal.» Et plus les conditions sont mauvaises, plus il aime. Comme lorsqu’une tempête a sévi lors de sa dernière expédition sur les traces des manchots empereurs aux côtés de Luc Jacquet qui n’est autre que le réalisateur de La Marche de l’empereur.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans notre édition du 12 février 2016
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