Depuis hier et jusqu’au 26 novembre, le musée Alexis Forel est plongé dans l’univers parfois désopilant et toujours surprenant du couple Zullo. Dans «Albertine et Germano Zullo, la Grande exposition», le visiteur a l’occasion de découvrir les multiples aspects de l’art si singulier des Genevois, reconnaissable au premier coup d’œil pour qui l’a déjà expérimenté.
«Deux expositions leur ont été consacrées ici par le passé, révèle Yvan Schwab, le directeur du musée morgien. L’une, en 2007, concernait la littérature jeunesse et l’autre, en 2011, regroupait des portraits de famille. Ce furent des réussites, mais j’avais envie de mettre en place une exposition qui montrerait toutes les facettes de leur créativité. C’est désormais chose faite.»
Tandis qu’Albertine dessine et crée des objets de toutes sortes, Germano, lui, écrit des romans et des scénarios. L’exposition abrite par conséquent un mélimélo d’œuvres, dont l’ensemble témoigne de la grande complicité entre les artistes. «Chez les deux, il y a de l’élégance et de l’humour. Pour cette exposition, je leur ai donné carte blanche, ce sont eux qui ont imaginé la mise en place des galeries», indique Yvan Schwab.
Une liberté rare qui ravit les auteurs de «La Femme-canon», un film d’animation notamment présenté au Festival de cinéma de Locarno. «Je souhaite souligner la qualité de l’accueil du musée Alexis Forel. Nous avons vraiment pu faire les choses comme nous le voulions. Nous nous sommes amusés comme des enfants pour réaliser cette exposition», assure Germano Zullo.
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Outre les œuvres exposées en permanence dans les différentes salles du musée, dont plusieurs reprennent les thématiques de l’amour et de l’érotisme, de nombreuses animations auront également lieu. «Durant le week-end du Jeûne vaudois (ndlr: du 16 au 18 septembre), nous proposerons des ateliers, de dessin ou d’écriture, ainsi que des lectures de textes de Germano Zullo par un comédien», dévoile Yvan Schwab, évoquant encore une rencontre avec les deux artistes ouverte au public et prévue le 21 septembre.
Demain, sur réservation, les visiteurs auront même droit au «Grand défilé» (à 15h, 16h et 17h): douze danseuses enfileront des robes imaginées par Albertine Zullo et déambuleront entre les murs de la bâtisse de la Grand-Rue. «C’est fort de voir quelque chose que j’ai dessiné se matérialiser», livre l’illustratrice, dont les robes sont aux couleurs de l’exposition: originales, étonnantes et touchantes.
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