La peinture a toujours été présente dans la vie de Magali Barblan, mais c’est seulement il y a 22 ans qu’elle a décidé de vivre sa passion, alors qu’elle traversait une période de crise. Aujourd’hui la peintre autodidacte s’apprête à entamer une nouvelle étape et quitter Morges pour retrouver l’air de la campagne. En prévision de son déménagement, l’artiste ouvre les portes de son atelier et de son appartement à tous ceux qui souhaitent découvrir sa rétrospective.
Son art se décline en trois axes, tout d’abord la peinture, dont les sources d’inspiration sont l’île de Porquerolles et la montagne. Amoureuse du grand air, elle parcourt les sommets en peau de phoque. «Je glisse mon matériel d’aquarelle dans mon sac, ce qui me permet de faire un premier croquis du paysage, souligne Magali Barblan. Puis, je retravaille le tableau dans mon atelier.» Les deux autres aspects de son travail, l’iconographie et la calligraphie hébraïque, sont les suites de sept ans de vie monastique. «Je donne également des cours dans l’Eglise évangélique réformée vaudoise (EERV) et je gère le roulement des cultes en EMS», développe l’artiste.
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Même si cette femme active quitte la ville, elle gardera son atelier à la Grand-rue et continuera son travail au sein de l’EERV. Elle devra par contre, non sans regrets, démissionner du Conseil communal, où elle siège au sein du PS depuis six ans. «J’espère pouvoir continuer à m’engager politiquement dans ma nouvelle commune. C’est important d’être actif», conclut-elle.
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