Julien Lambert / Infographie: Hugo Blaser 02.03.2017 17:14
Laurent Perroton, c’est 12 saisons en tant qu’entraîneur de 1re ligue. Avec Star Lausanne tout d’abord (2003-2008), puis Red Ice Martigny (2010-2011), Forward Morges (2011-2016) et enfin l’équipe fusionnée de Star Forward depuis l’été dernier. Et le bilan du coach français est tout simplement remarquable à cet échelon: 4 demi-finales, 4 finales et trois titres, en attendant bien sûr de savoir ce que donnera cette 12e saison. Reste que le résultat sera, au pire, une demi-finale. «C’était impensable pour moi que l’on se fasse éliminer en quart contre Franches-Montagnes, reconnaît d’ailleurs Laurent Perroton. Cette régularité saison après saison est très importante. Comme coach, je veux toujours être performant.»
Le coach de Star Forward a également occupé le poste d’assistant au Lausanne HC durant deux saisons, lorsque le club de la capitale évoluait en Ligue nationale B. «Mais ce n’était pas forcément le rôle qui me convenait», admet-il. En 1re ligue, Laurent Perroton a souvent dû faire avec les moyens du bord. «Mais c’est le charme du métier. J’ai connu un peu tous les styles d’équipes et j’ai dû m’adapter. C’est aussi un challenge. Et puis durant toutes ces années, j’ai eu la chance d’avoir eu des joueurs qui ont répondu présent et qui ont adhéré à mes idées.»
Dernière occasion
L’an prochain, Star Forward évoluera dans la toute nouvelle Swiss Regio League. Autant dire que si l’entraîneur compte devenir champion de 1re ligue avec ce club, c’est la dernière qui sonne. «Nous voulons bien finir avant de monter. Et puis ça fait longtemps que je cours après ce titre à Morges», reconnaît-il.
Il garde d’ailleurs un goût amer de la finale de 2015 contre Sion. «J’avais vraiment l’équipe pour aller au bout, se souvient-il. Mais je n’avais pas été assez exigeant avec mon effectif et certains joueurs majeurs étaient passés à côté de cette finale. Ça reste un très gros regret.» On rappellera qu’après avoir remporté l’acte 1 sur le score de 8-1 en Valais, les Morgiens s’étaient ensuite inclinés à trois reprises d’un seul but (1-2, 2-3, 2-3).
L’effectif version 2016-2017 a-t-il les moyens d’aller au bout? «Je pense que j’ai une équipe moins forte qu’il y a deux ans. Elle est très jeune et pas toujours constante. Mais cet effectif peut se montrer très surprenant», estime Laurent Perroton qui veut croire en l’exploit.