La forêt se retrouve au cœur d’un livre

«Le Royaume du Roi Lézard» est le premier livre pour enfants de Gaëlle Gygax-Zosso.

Les arbres du bois du Château de Vullierens sont depuis peu les protagonistes d’un bel ouvrage pour enfants. Véritable hommage à la forêt, Le Royaume du Roi Lézard est le premier livre en deux tomes de Gaëlle Gygax-Zosso, débuté à travers une collaboration avec Sophie Bertorelli, bras droit du propriétaire du château. Pour celle qui a longtemps travaillé dans la communication pour des marques de luxe, c’est une expérience à réaliser qui peut être tracé sur sa liste.

Afin de mener à bien ce projet, l’autrice s’est entourée de connaissances de longue date, de la graphiste à la traductrice (le livre est en version bilingue). «Je suis reconnaissante d’avoir pu collaborer avec ces personnes, c’était humainement intéressant.» L’exception, c’est l’illustratrice, Caroline Aellen, découverte par le biais d’Instagram. Là aussi, c’est un dialogue qui s’installe entre les deux femmes, afin que les illustrations s’accordent au mieux à l’esprit du livre. «Je suis allée vers elle avec des photos d’endroits réels. J’avais besoin de me représenter quelque chose que je connaissais.» Au fil des pages, on retrouve en effet des murs de pierres sèches typiquement suisses, ou encore des montgolfières faisant écho à la Birmanie. Le tout est colorié au Caran d’Ache, petit clin d’œil au projet 100% suisse.

Car avant tout, le livre vise à sensibiliser au respect de l’environnement et a été imprimé sur du papier certifié FSC. Et malgré des illustrations oniriques et un texte souvent poétique, il est le fruit de minutieuses recherches et a été relu par le bûcheron du Domaine du Château.

Des pages intercalaires sous forme de lexique et de questions-réponses apportent quant à elles des informations en contrepoint de l’histoire. «Il faut un engagement des parents dans la lecture et éventuellement une simplification, afin que les enfants se l’approprient, précise cette amoureuse de la nature. Je voulais faire véhiculer aux enfants les notions de respect, de solidarité et de confiance. Je n’ai jamais fait ça pour des raisons économiques et j’espère que le message sera transmis.»