«Ce n’est pas une soirée débat «pour ou contre la fusion». Nous sommes là pour présenter ce qui a été fait et réfléchir ensemble à la commune fusionnée idéale.» C’est ainsi que la syndique d’Apples Marie Christine Gilliéron a lancé la soirée d’information sur la fusion à 7 (Apples, Bussy-Chardonney, Reverolle, Sévery, Pampigny, Cottens et Clarmont).
Le 20 janvier 2016, les conseils communaux et généraux des villages avaient tous accepté un préavis d’intention, visant à étudier le projet de rapprochement. Près d’une année et demie plus tard, les syndics ont présenté un rapport stratégique élaboré à partir d’ateliers et de groupes de travail. «Ce document avait deux objectifs, a rappelé Luc Maurer, syndic de Clarmont. Le premier était de faire un état de situation des prestations fournies par les communes. Le second était de savoir si ce rapprochement est opportun et le format qu’il devrait prendre le cas échéant.»
Compatibles
L’étude s’est intéressée à de très nombreux critères. «Nous avons par exemple analysé la manière dont chaque village vote lors des élections. On s’est rendu compte qu’il n’y a que très peu de différences. C’est bon signe», estime Luc Maurer. La situation financière des communes a été comparée tout comme l’évolution démographique ou encore la qualité des infrastructures et des équipements de chacun. L’ensemble de l’analyse a permis d’élaborer ce rapport stratégique de 43 pages qui se conclut sur un constat: «L’opportunité d’un rapprochement est clairement vérifiée d’un point de vue objectif, reprend le syndic de Clarmont, qui ne ménage pas ses efforts pour que ce projet puisse aboutir. Parmi les avantages mis en avant, on retiendra un important potentiel d’économie d’échelle, une possibilité d’améliorer les prestations ou encore une contribution à la péréquation revue à la baisse.
A lire aussi: Un complexe d'envergure est lancé
Quant à la forme de ce rapprochement (il existe bien des possibilités), c’est la fusion qui semble être la plus adéquate pour l’ensemble des communes. «Maintenant, il va falloir bosser!», a conclut Luc Maurer.
Après cette présentation, trois ateliers ont permis à la centaine de participants de donner sa vision de ce que serait la future commune. Des pistes qui seront reprises par le comité de pilotage.
Mais qu’adviendrait-il si un village décidait de ne pas présenter de préavis en 2018? C’est la question qui a été posée aux exécutifs, lesquels devraient s’engager formellement à présenter une convention de fusion, même s’ils ne sont pas forcément pour.
Pour en savoir plus,
cliquez sur le titre.
Pour en savoir plus,
cliquez sur le titre.