L’opération de financement de l’automotrice du «train gourmand» est sur la bonne voie. Le public peut encore donner la touche finale d’ici Noël.
Certains l’appellent le «BAM saveurs», d’autres le «train rétro», mais nombreux sont ceux à avoir déjà mis un pied dans ce convoi historique qui propose des soirées gourmandes ou des ateliers de dégustation, le tout sous la conduite d’une association dédiée, «BAM, La voie des sens». Et si le concept fonce vers le succès, son automotrice commence à sentir le poids des années, ce qui a donné lieu à une vaste campagne de financement pour assurer sa restauration. «Il y a un véritable engouement pour cette offre et nous affichons complet la plupart du temps», explique François Gatabin, directeur des MBC et président de l’association. «Nous ne pouvons malheureusement pas recevoir davantage de monde lors de nos sorties, ce qui fait que nous bouclons chaque année sur un déficit. Avec une automotrice remise au goût du jour, qui pourrait fonctionner seule, par exemple pour un apéritif d’une entreprise en début de soirée, nous pourrions encore dynamiser le programme et viser l’équilibre.»
Mais les travaux à réaliser vont plus loin qu’un coup de peinture, l’opération étant devisée à 550 000 francs au total. «La récolte de fonds est un grand succès puisque nous en sommes à 435 000 francs aujourd’hui, avec le soutien de nos partenaires, des communes, de la Loterie romande et du canton par le biais de la loi sur l’aide au développement économique. Compte tenu du caractère régional du projet et du fait que de nombreux habitants ont pris ce train, nous espérons également un geste de la part de la population, via un financement participatif qui dure jusqu’à Noël», poursuit François Gatabin.
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En échange de dons allant de 50 à 1000 francs, des prestations sont promises comme par exemple une place en cabine avec le mécanicien ou son nom inscrit sur une plaquette en or.
Le terroir sur le rail
L’Asssociation La Voie des Sens regroupe les MBC, des restaurateurs, des artisans et des vignerons installés le long des lignes ferroviaires du Bière-Apples-Morges (BAM) et Apples-L’Isle. «C’est une belle manière de faire une promotion commune des produits du terroir, avec un moyen de transport qui s’inscrit clairement dans l’air du temps», souligne François Gatabin. «On partage tous un bout d’histoire avec ce train, qu’il s’agisse d’une course d’école ou d’une sortie en famille. Prolonger l’existence de cette automotrice via le tourisme allie donc de nombreux avantages.»
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