Un forum économique local, c’est la toute dernière idée de l’Arcam! L’Association de la Région Cossonay Aubonne Morges, en collaboration avec le comité de PDJ Expo, l’a mis sur pied le 6 avril. Et on y a annoncé de grandes choses futuristes, notamment en matière de transports et de mobilité, puisque c’était le thème retenu.
Le directeur de l’Arcam, Oscar Cherbuin, a annoncé: «Nous voulons nous montrer et être là auprès des gens qui entreprennent et qui font avancer le district.» Et avec son «scoop» de mettre en service des navettes autonomes et sans pilote en ville de Cossonay, nul doute que la compagnie MBC a fait très fort.
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Ainsi que l’a expliqué le directeur François Gatabin, «une refonte globale des transports régionaux était indispensable. Toute l’étude est partie du fait que le principal parking P+R de la gare de Morges sera fermé pour une durée de 3 à 4 ans. Les constats ont révélé des offres insuffisantes et mal coordonnées ainsi que l’absence d’une politique tarifaire claire. La solution réside alors dans l’informatisation et la connectivité en temps réel pour savoir dans quel P+R stationner son véhicule et quel bus ou train prendre pour l’une ou l’autre destination.» Depuis le 3 avril. Le réseau MBC est entièrement informatisé avec un système de géolocalisation des bus. Ces outils permettent de créer des relations nouvelles entre clients, transporteurs, et même avec les acteurs de l’économie locale.
Capacité d’investir
La deuxième partie du forum était réservée à la conseillère d’Etat Nuria Gorrite, en charge des infrastructures et des transports. «La mobilité, c’est un grand sujet!, a-t-elle entamé. Car, avant les projets futuristes, il faut prévoir des infrastructures de routes et de rails fiables et modernes. Heureusement, pour cela, notre canton a retrouvé sa capacité d’investir. Et ce seront des chiffres en milliards. Tout cela prendra du temps. Il faut éviter l’engorgement des centres urbains et résoudre les phénomènes de pendulation. Investir dans les transports publics est un enjeu majeur. Mais la réalité est là. Ainsi, par exemple, le tram de l’Ouest lausannois ne circulera pas avant 2023, au mieux!», conclut-elle.
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